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Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie

La journée du 17 mai est là pour nous rappeler l’ensemble des actions en faveur des droits et de la protection des personnes LGBT.
Partout dans le monde, le 17 mai est une journée de sensibilisation et de prévention pour agir contre la violence sous toutes ses formes et en tous lieux (physique, psychologique, sexuelle, médicale, sociale, institutionnelle…) envers l’homophobie, la lesbophobie, la biphobie et la transphobie.
Cette journée milite pour l’information, l’éducation, la compréhension de la réalité LGBT par le biais d’événements diversifiés : défilés, manifestations, expositions, happenings conférences, échanges citoyens…
Le 17 mai 1990, l’homosexualité est retirée de la liste des maladies mentales de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Depuis 2005, la journée du 17 mai est mondialement consacrée à la lutte contre l’homophobie et la transphobie. À cette occasion, Service-Public.fr vous rappelle les bons gestes à adopter si vous êtes témoin ou victime de crimes ou de délits anti-LGBT+.
Crimes et délits anti-LGBT : qu’est-ce que c’est concrètement ?
Malgré la reconnaissance des couples de même sexe en 1999, la pénalisation des insultes homophobes à partir de 2004, la légalisation du mariage pour tous en 2013, les personnes lesbiennes, gays, bi, transgenres ou intergenres (LGBT+) font encore face à un nombre important et grandissant de délits et de crimes à leur encontre.
Les infractions anti-LGBT+ sont principalement les injures et diffamations, les violences physiques, les menaces, les vols, les atteintes à la dignité et le harcèlement.
Selon les données publiées le 16 mai par le ministère de l’Intérieur, en 2021, les services de police et de gendarmerie ont enregistré 3 790 atteintes anti-LGBT+ : 2 170 crimes et délits et 1 620 contraventions sur le territoire français. Ces atteintes sont majoritairement des injures ou diffamations (59 %).
On constate une hausse des crimes et délits anti-LGBT+ enregistrés de 28 % par rapport à 2020 et de 32 % par rapport à 2019.
Que faire en cas d’atteinte anti-LGBT+ ?
En fonction du type de délits ou de crimes, vous pouvez agir de différentes façons :
si l’atteinte concerne une agression avec violence physique et que cela nécessite une intervention d’urgence, alertez les services de secours (Samu, Pompiers, Police secours…). S’il n’y a pas d’urgence, privilégiez le numéro direct de votre commissariat ou de votre brigade de gendarmerie ;
si vous êtes confrontés à des injures anti-LGBT+ en ligne, vous pouvez signaler le contenu sur Pharos (Portail officiel de signalement des contenus illicites de l’Internet) et signaler le contenu à l’hébergeur du site ou du réseau social.
si vous êtes victime ou témoin d’une agression, vous pouvez également rapporter les actes anonymement sur l’application FLAG ! disponible gratuitement.
De manière générale, si vous êtes victime d’atteintes anti-LGBT+, que cela concerne des injures, des violences ou des discriminations, il est conseillé de :
contacter la police et la gendarmerie par messagerie instantanée ;
contacter le bureau d’aide aux victimes ;
porter plainte.
Si vous êtes témoin d’actes anti-LGBT+, vous pouvez alerter les services de secours et signaler les faits.
À noter : La peine encourue pour injure ou diffamation publique est d’un an d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende.