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Qualité nutritionnelle des repas en restauration collective

 

Une nouvelle réglementation en restauration collective

 

La restauration collective a un rôle éducatif

dans l’apprentissage des bonnes habitudes alimentaires, dans la formation du goût et le plaisir de manger, car 6 millions d’élèves fréquentent la cantine et de très nombreux repas sont servis chaque année de la maternelle au lycée dans les restaurants scolaires.


L’article 1er de la loi 2010-874du 27 juillet 2010 de modernisation de l’agriculture et de la pêche, instaure une politique publique de l’alimentation.


L’aspect nutritionnel de cette politique publique couvre toutes les populations

De la petite enfance aux personnes âgées et s’applique à toute structure publique de restauration collective : Les gestionnaires, publics et privés, des services de restauration scolaire et universitaire ainsi que des services de restauration des établissements d’accueil des enfants de moins de 6 ans, des établissements de santé, des établissements sociaux et médico-sociaux, des établissements universitaires et des établissements pénitentiaires sont tenus de respecter des règles, relatives à la qualité nutritionnelle des repas qu’ils préparent et de privilégier, les produits de saison. 6 Décrets déclinent cette nouvelle politique : Un décret pour chaque secteur de la restauration collective concerné et un arrêté ministériel précise déjà les modalités pratiques de mise en œuvre pour la restauration scolaire.
En effet, Le décret 2011-1227 du 30 septembre 2011 relatif à la qualité nutritionnelle des repas servis dans le cadre de la restauration collective scolaire fixe les exigences de qualité nutritionnelle pour les repas proposés dans les cantines scolaires.
Un arrêté du 30 septembre 2011 a été pris en application de ce décret et précise les exigences en ce qui concerne la variété et la composition des repas proposés, la taille des portions ainsi que le service de l’eau, du pain, du sel et des sauces.


Cette réglementation se résume en sept points

- Veiller à la diversité de la structure du repas qui doit être composé d’une succession de 4 ou 5 plats.
- Assurer la distribution d’un produit laitier à chaque repas,
- Garantir une variété suffisante pour favoriser les apports en fibres et en fer dont les enfants ont besoin,
- Limiter la fréquence des plats trop gras et trop sucrés,
- S’assurer que les fournisseurs ne livrent pas de produits dont la taille des portions n’est pas adaptée à l’âge de l’enfant,
- Mettre à disposition sans restriction l’eau et le pain. Ne pas proposer le sel et les sauces en libre service,
- Favoriser l’emploi de produits de saison dont la présence dans le menu doit clairement être mise en évidence.



Les objectifs de cette réglementation sont


- d’augmenter la consommation de fruits et de légumes,
- d’augmenter la consommation de de féculents (riches en fibres),
- d’augmenter les apports en fer et en calcium,
- de diminuer les matières grasses,
- rééquilibrer la consommation d’acides gras,
- de diminuer la consommation de glucides simples ajoutés (produits sucrés),,
- de veiller aux excès d’apport en sodium (sel) ajouté ou mis en œuvre.



La direction départementale de la protection des population (DDPP) est chargée de la déclinaison de cette nouvelle politique.

Depuis 2013, toutes les cantines scolaires, quel que soit le nombre de repas servis, sont concernées par cette réglementation.

Pour en savoir plus voir le lien
http://alimentation.gouv.fr/